Prévenir et détecter précocement les résurgences
La tuberculose bovine étant une maladie à risque zoonotique, elle est classée en catégorie 1 et soumise à règlementation.
Afin de conserver son statut international « indemne de tuberculose », le taux d’incidence annuel de la France ne doit pas dépasser les 0.01 %
Or, on assiste à une recrudescence de la maladie sur le territoire depuis 2005. Cette situation a amené la France a renforcer les mesures de surveillance, de biosécurité et de lutte, au cours des dernières années. Ainsi un 3e plan national de lutte contre la tuberculose bovine 2017-2022 conforte l’objectif à terme d’éradication.
La prévention repose sur le respect de mesures de biosécurité strictes dans les élevages
La surveillance s’effectue par : 
- Le dépistage de l’ensemble des animaux par intradermotuberculination comparée (IDC) au cours de la prophylaxie, dans les élevages situés en zones à risques
- L’investigation des liens épidémiologiques en cas de foyers
- L’inspection post-mortem systématique à l’abattoir
- Le dépistage lors de mouvements d’animaux en provenance de zones à risque
La surveillance de la faune sauvage, dont le rôle épidémiologique dans la diffusion de la tuberculose est décrit dans la fiche technique faune sauvage, est réalisée via le dispositif Sylvatub
L’assainissement précoce et efficace des foyers est nécessaire à la maitrise de la tuberculose et à son éradication progressive
