la biosécurité : thème de la visite sanitaire avicole 2020-2022

Les visites sanitaires obligatoires ne sont ni des contrôles officiels ni des inspections mais des temps d’échanges avec le vétérinaire, de sensibilisation, d’information ou de formation sur des enjeux sanitaires. Les élevages concernés sont tous ceux détenant au moins 250 oiseaux, y compris les élevages de gibier à plumes, les couvoirs, les élevages de palmipèdes.

La campagne est prévue sur un peu plus de deux ans :

  • Entre le septembre 2020 et le 31 décembre 2021 pour les élevages avec un numéro de Siret pair et un enregistrement des visites par télédéclaration au plus tard le 31 janvier 2022.
  • Puis entre le 1er février 2022 et le 31 décembre 2022 pour les élevages avec un numéro de Siret impair (enregistrement des visites avant le 31 janvier 2023).

La visite 2020-2022 porte sur « la biosécurité ».

Les éleveurs de volailles doivent être formés à la biosécurité, les mesures de biosécurité étant d’application obligatoire en élevage avicoles d’après l’arrêté du 8 février 2016 (voir ce lien.)

Le questionnaire « biosécurité » comprend quatre parties.

  1. Description de l’élevage
  • Cette partie comprend 15 questions descriptives sur entre autres, les différentes espèces de volailles élevées, le personnel, l’élevage en bâtiments avec ou sans accès au plein air…
  1. La perception sanitaire de l’éleveur et de la biosécurité
  • Cette seconde partie de 10 questions est destinée à évaluer la perception de l’éleveur sur la biosécurité de son élevage, s’il la juge, sur différents points, « satisfaisante », nécessitant des « changements mineurs » ou des « améliorations significatives ». Sur ces 10 questions il est demande au vétérinaire de NE PAS commenter les réponses de l’éleveur mais de les retranscrire fidèlement.
  1. Échange ouvert sur un risque ou un point de biosécurité
  • La troisième partie est une partie d’échanges et de conseils sur un point de biosécurité ou un risque particulier mal maîtrisé afin de proposer des mesures prioritaires à mettre en place.
  1. Questions aux vétérinaires sur les marges de progrès en biosécurité
  • Dans cette dernière partie, le vétérinaire reprend une partie des questions posée à l’éleveur en partie 2 en apportant sa propre évaluation : une situation « satisfaisante », ou nécessitant des « changements mineurs », voire des « améliorations significatives ».

Les visites sont réalisées par le vétérinaire sanitaire « en présence de l’éleveur ».

Il n’est pas interdit pour le vétérinaire de programmer cette visite sanitaire obligatoire avec celle du bilan sanitaire d’élevage (BSE) prévu par le décret prescription-délivrance. Toutefois, pour le BSE, il s’agit d’une visite privée, volontaire et contractuelle pour permettre une prescription et une délivrance « hors examen clinique », non d’une visite sanitaire obligatoire payée par l’État.